Vous soupçonnez votre conjoint d’avoir une liaison extraconjugale ? Le test d’infidélité est le meilleur moyen de découvrir la vérité. Il est aujourd’hui possible d’effectuer un test pour savoir si une personne est infidèle ou non. La technologie ADN la plus récente permet en effet de découvrir l’éventuelle relation que deux personnes entretiennent grâce à un test.

Preuve d’infidélité

Les taches laissées sur les sous-vêtements, les vêtements ou les draps, peuvent constituer un indice que votre conjoint vous trompe. Mais cela reste encore à prouver, d’où la nécessité d’un test d’infidélité. Pendant et après l’activité sexuelle, le sperme contenant jusqu’à 300 millions de spermatozoïdes peut laisser des traces sur les sous-vêtements, les draps, les vêtements, les tissus d’ameublement ou d’autres surfaces. Ils ont une durée de vie 3 à 5 jours et peuvent être identifiables pendant plusieurs années. L’analyse de ces liquides sont donc le meilleur de prouver l’infidélité d’une personne.

Prélèvement et examen d’échantillons

Pour effectuer un test ADN, il est nécessaire de prélever un échantillon des personnes concernées. Cela peut être du fluide prélevé sur les sous-vêtements ou des vêtements tachés. Une combinaison de trois techniques est utilisée pour évaluer l’échantillon: examen ultraviolet, antigène spécifique de la prostate (PSA) et microscopie. L’examen ultraviolet est utilisé pour déterminer l’emplacement exact de l’échantillon à tester. Une fois l’emplacement déterminé, il est soumis aux méthodes de PSA et de microscopie pour confirmer la présence de sperme dans l’échantillon. Cela permet au laboratoire d’avoir une quantité d’ADN suffisante pour effectuer un test. Cependant, il est possible que l’échantillon ne contienne pas de sperme mais un autre fluide corporel. Dans ce cas, il est nécessaire de déterminer le profil d’ADN, pour découvrir à qui appartient le fluide. Pour ce faire, le laboratoire doit déterminer s’il s’agit d’un échantillon d’ADN mixte et, le cas échéant, séparer l’ADN pour obtenir des profils précis. Pour un test d’infidélité plus précis, un échantillon d’ADN permettant d’exclure l’ADN du demandeur des résultats est généralement requis. Cela permettra au laboratoire de s’assurer que l’un des ADN n’est pas le sien.

Sources d’ADN pouvant être utilisées pour le test d’infidélité

Pour un test ADN d’infidélité, il est possible d’envoyer tout type d’échantillons en vue d’analyse. Ces échantillons peuvent inclure du sang, des cheveux ou des préservatifs. Ces derniers sont analysés à l’aide de certaines méthodes d’amplification et de réplication de l’ADN, à savoir la réaction en chaîne de la polymérase ou la PCR. Les laboratoires d’analyse disposent généralement des équipements de tests médico-légaux très avancés et peuvent extraire l’ADN depuis tous les types de supports. Les types d’échantillons utilisés varient considérablement et les chances d’extraire avec succès les profils d’ADN dépendent principalement de l’échantillon utilisé. Dans de nombreux cas, les éléments peuvent contenir suffisamment d’ADN pour effectuer l’analyse, mais il peut y avoir des exceptions. En effet, dans certains cas, la quantité d’ADN dans l’échantillon peut être trop faible ou trop vieux pour permettre une analyse significative. Plus d’informations à ce sujet sur generationadn.com

Les différents types de tests d’infidélité

Il existe plusieurs types de tests d’infidélité. Les méthodes suivantes sont les plus utilisées :

• Identification du donneur: Le laboratoire compare deux échantillons d’ADN pour confirmer s’ils appartiennent à la même personne ou à des personnes différentes. L’un des échantillons d’ADN doit provenir d’un individu connu, tandis que l’autre échantillon provient d’un donneur inconnu.

• Test du profil de genre: Cette méthode consiste à déterminer si l’échantillon biologique envoyé pour analyse contient un ADN masculin ou un ADN féminin. Au cours de ce test, il n’est pas rare de trouver un profil mixte, ce qui signifie que l’ADN pourrait appartenir à plus d’un individu.

• Test humain : le test d’infidélité peut aider à confirmer si l’échantillon envoyé contient du matériel génétique humain ou, comme cela est parfois le cas, ne contient aucun matériel génétique.