L’alcoolisme est une maladie particulière qui est néfaste tant pour l’alcoolique que pour son entourage. Parents, époux, ou amis, il nous est toujours difficile de voir un de nos proches sombrer dans l’alcool. On aimerait tellement faire pour l’aider à s’en sortir. Mais que faire quand celui-ci est dans le déni ou refuse même de se faire soigner ? Voici tout ce qu’il faut ou ne faut pas faire…

Comment aider un alcoolique qui ne veut pas se soigner ?

La communication est la clé

Il est toujours difficile de faire face à l’alcoolisme d’un de nos proches. Pourtant, les médecins sont formels, il est impossible de faire quoi que ce soit si ce n’est pas l’alcoolique lui-même qui décide de se faire prendre en charge. Sauf peut-être si celui-ci soit en danger ou est blessé. On ne va quand même pas attendre que cela se produise pour réagir. La communication peut résoudre beaucoup de problèmes. Même dans un cas d’alcolo-dépendance. Si une personne dans votre entourage souffre de cet état, parlez-lui sans le brusquer. Choisissez le moment où elle ne boit pas pour la convaincre qu’elle ne va pas bien et qu’elle a besoin d’aide. Comme chaque personne est différente, c’est à vous de trouver les bons mots qui auront une bonne répercussion sur votre proche. Au début, cela ne va pas être facile, mais vous verrez au fur et à mesure vos mots trouveront le chemin pour créer un déclic chez lui.

Traiter le fond du problème

Le plus souvent, une personne devient alcoolique suite à un évènement grave qui a constitué pour elle un choc émotionnel. Décès d’un membre de la famille, départ d’un proche, ou récent divorce, des situations difficiles à gérer qui l’ont forcé à se réfugier dans l’alcool pour y noyer ses soucis. C’est pour cela qu’il ne faut pas le blâmer. Au contraire, pour l’aider à sortir de son état d’alcoolique, vous devez traiter le problème à la racine. Se tourner vers un psy est souvent la meilleure des solutions dans ce cas.

Ce qu’il faut strictement éviter

Il arrive que, même paré de toutes les bonnes intentions, on s’y prenne mal et nos actions produisent les effets contraires de ce qu’on souhaite.

Il ne faut pas lui reprocher son alcoolisme. Comme dit plus haut, c’est une maladie, on ne peut reprocher à un malade son état.

Évitez également les chantages affectifs. Ils risquent de le faire culpabiliser et l’inciter à boire encore plus.

Enfin, ne faites pas tout à sa place. Il faut lui laisser des responsabilités. N’allez pas faire ses courses, ou préparer ses repas, cela ne fera que lui donner plus de temps à ne rien faire, et donc à boire. En plus, ça le poussera à penser qu’il peut continuer ce qu’il fait, car vous serez là pour veiller aux grains. Pire encore, il croira qu’il est inutile et sombrera dans la dépression.