La correction optique est nécessaire pour compenser les défauts visuels (hypermétropie, myopie, presbytie, astigmatisme…). Toutefois, elle reste l’affaire des professionnels tels que les ophtalmologistes et les opticiens. Si vous avez des difficultés à comprendre votre correction optique, l’une des meilleures astuces est de contacter ces spécialistes et de suivre les conseils ci-dessous.
Contactez un opticien indépendant pour mieux comprendre votre correction optique
Avant toute prescription de correction optique, un examen ophtalmologique est recommandé. Il permet de faire un diagnostic complet sur la santé visuelle du patient et de détecter les anomalies oculaires. Cet examen est réalisé par un médecin spécialiste de la vue (ophtalmologiste) qui prescrit généralement une ordonnance. Ensuite, un opticien vous aidera à déchiffrer la prescription et à obtenir des précisions sur les produits optiques à utiliser.
Un opticien indépendant est également la personne à contacter pour obtenir des lunettes de soleil, changer vos verres, acheter des lentilles de contact, etc.. Il veille à proposer à ses clients des accessoires uniques et personnalisés adaptés à leurs défauts visuels. Avec son accompagnement, vous obtenez des produits de qualité supérieure qui préservent les yeux et leur apportent un meilleur confort visuel.
Si vous avez besoin de correction optique, vous pouvez par exemple solliciter les services de l’Indice Opticien à Tours, pour trouver les montures et les verres adaptés à votre vue. Avec un expert de santé visuelle comme ce dernier, vous pouvez obtenir vos verres correcteurs et vos lunettes de soleil, vos lunettes de vue ou encore des montures locales fabriquées en France.
Il peut également vous assister dans :
- le montage des verres optiques,
- la réparation et le remplacement des éléments cassés sur les montures,
- la rénovation des montures,
- la mise à disposition des lentilles correctrices.
Il propose des services adaptés en fonction des besoins et du budget de ses clients.
Quels sont les troubles de la réfraction et leurs traitements ?
La myopie, l’hypermétropie, l’astigmatisme et la presbytie sont les défauts visuels les plus courants. Ils se manifestent de différentes manières et disposent chacun de moyens de correction spécifiques.
La myopie
L’individu qui souffre de la myopie a une mauvaise vision de loin, mais sa vision de près est bonne. Ce trouble visuel apparait le plus souvent dans l’enfance. Lorsqu’elle n’est pas traitée, elle peut empirer avec l’âge et causer d’autres dommages.
Le moyen le plus utilisé pour traiter la myopie reste les verres correcteurs. Dans ce cas, il est recommandé aux patients de prioriser les lentilles divergentes ou les verres négatifs, épais aux extrémités et plus fins au milieu.
Grâce à ces caractéristiques, ils permettent de repousser l’image sur la rétine pour restituer une bonne vision. Cependant, les verres négatifs peuvent être parfois lourds à cause de leur épaisseur. En contactant un opticien, vous pouvez trouver un modèle confortable.
L’astigmatisme
Les patients atteints d’astigmatisme ont une vision floue qui n’est jamais nette, même à de courtes distances. Ce défaut visuel peut être parfois isolé, mais il peut être associé à une hypermétropie ou une myopie.
Dans le cas de l’astigmatisme, le port des lentilles toriques est généralement la solution recommandée par les spécialistes. En effet, ces moyens de correction optiques possèdent un champ de vision plus large et permettent de conserver la netteté de la ligne de vision.
L’hypermétropie
L’hypermétropie se rapproche beaucoup de l’astigmatisme. Cependant, le patient qui en souffre peut avoir une vision nette s’il fait un effort d’accommodation. Cet effort peut toutefois entrainer fréquemment une fatigue visuelle, un strabisme ou des maux de tête.
Pour une personne hypermétrope, l’utilisation des lentilles convergentes ou verres positifs est conseillée. Les lentilles convergentes grossissent les objets et peuvent permettre au patient d’avoir une meilleure vision.
La presbytie
Les capacités d’adaptation visuelles diminuent chez les personnes souffrant de presbytie. De près, elles ont des difficultés à bien voir, car leur vision devient floue. Ce trouble peut être corrigé avec des verres convergents ou des lunettes de types loupes. Les verres à double foyer ou progressifs sont également prescrits pour la presbytie.
Il convient de souligner que l’utilisation des moyens de correction doit être recommandée par le médecin ophtalmologiste après un examen approprié. Cela permet d’éviter les complications et de bénéficier d’un suivi optimal. Gardez aussi à l’esprit que les défauts visuels peuvent être traités avec la chirurgie réfractive, décidée à l’issue d’un examen.
Comment interpréter votre ordonnance ophtalmologique ?
Les abréviations OD, VL, VP, Add, OG, ODG, se retrouvent généralement sur les ordonnances ophtalmologiques. Voici leurs explications :
- OD : œil droit,
- VL : vision de loin,
- VP : vision de près,
- Add : addition,
- OG : œil gauche,
- ODG : œil droit et œil gauche.
Sur l’ordonnance, le signe « – » indique que vous êtes myope. Quant au signe « + », il signifie que vous êtes hypermétrope. Ces différents signes sont accompagnés de chiffres. La correction optique doit être forte lorsque les chiffres sont élevés. Lorsque la prescription contient des valeurs entre parenthèses, cela veut dire que vous êtes astigmate. Les chiffres sont accompagnés de degrés pour préciser l’orientation de l’astigmatisme.
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